"Quand j’ai dit au patron que le travail et les heures n’étaient pas celles prévues dans le contrat, il a commencé à me rabaisser, puis me menacer en me disant qu'il avait une arme. J'étais soumis, je ne parlais pas le français, dans la campagne. Je ne savais pas si le patron avait de l’influence ici."
Le travail m’a laissé des cicatrices sur tout le corps : les pieds, les bras et le dos.
"J’ai eu un accident (une charge m’est tombée sur le pied) aujourd’hui encore je dois me faire soigner.
La femme du patron et son fils connaissaient la situation, mais ils ne m'ont jamais aidé."
Je n'étais qu'un numéro sur une longue liste. Je me suis enfui et suis rentré dans mon pays, humilié.