Nous n'avions aucune liberté, ils gardaient nos passeports. Il fallait demander la permission pour sortir, même pour prendre l'air. Nous n'avions pas de pause pour les repas, il arrivait qu'on se couche à 2 heures du matin parce qu'il y avait du travail, pour être opérationnelles dès 8 heures. Le tout pour 400 euros par mois, payés en liquide sans fiche de paye.
Angelica
Ils nous répétaient que si on s'enfuyait, la police nous ramènerait aussitôt.
Monica.
Depuis leur fuite et avec l'aide d'SOS-Esclaves, Angelica et Monica ont été régularisées et ont trouvé un travail déclaré.
Angelica se réjouit :
Le meilleur, c'est la possibilité de faire ce que je veux, sans demander d'autorisation de personne.
Monica sourit :
Ce que j'apprécie le plus, c'est la possibilité de dormir des nuits entières.